La Tour de Bonvouloir
Une tour que je trouve originale, possédant une architecture atypique avec un caractère érotique, le tout dans un cadre magnifique. J’exagère un peu pour le cadre… ça n’est pas aussi magnifique que cela. Mais franchement , c’est pas mal, d’autant plus qu’il y a une crêperie à proximité ( une galette complète pour moi !).
La Tour de Bonvouloir, dite phare, devait servir de guette. Elle est constituée de deux tours accolées, une grande très fine et une de taille classique. D’une hauteur de 26 mètres, elle fut érigée entre la fin du XV et début XVI environ. Le Chevalier Guyon Essirard, intendant du Duc d’Alençon, reçu le domaine en donation en 1485.
La légende dit, que Guyon avec sa tendre et très jeune épouse Anne avaient un chouilla du mal à engendrer une descendance. Donc, le brave homme sella son cheval et partit s’installer près d’une fontaine réputée pour ses vertus (dans la forêt d’Andaine) pendant 21 jours il s’y baigna et s’y abreuva ( le cheval aussi cela dit… ). De retour auprès de sa bien-aimée, il avait retrouvé toute sa vigueur d’antan. Quelques mois plus tard, ils purent envoyer des faire-part. Pour l’occasion, il fit construire la tour du château de Bonvouloir dont la forme originale rappellerait au monde les exploits du chevalier…
Géographiquement, la tour est située sur la commune de Juvigny-Val-d’Andaine ( anciennement Juvigny-sous-Andaine, la joie des changements de nom… ) en limite de la forêt d’Andaine, à une dizaine de kilomètres de Bagnoles de l’Orne. Elle se trouve à quelques mètres d’un centre équestre et, comme mentionné plus haut, d’une crêperie.
En Bref en 1852
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17 janvier, en France, la « Folle Guerre ». Louis II d’Orléans se réfugie à Alençon, poursuivi par les 200 archers envoyés par la régente Anne de France ( beaujeu )
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fin juillet, traité de paix entre le duc François II de Bretagne et Charles VIII de France.
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18 juin, Guillaume de La Marck est vaincu et décapité à Maastricht.
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22 août, Richard II d’Angleterre trouve la mort à la bataille de Bosworth.