Dolmen & Menhir
Néolithique
Cette page est en constante élaboration !
La préhistoire dans l’Orne
Paléolithique : la période commençant avec la fabrication d’outils en pierre. Elle va -600000 à -9000
Mésolithique : une période de transition, entre les derniers chasseurs, cueilleurs et le début de la sédentarisation. Elle va de -9000 à -6000
Néolithique : c’est une période qui va de -6000 à -2200. qui est marqué par le polissage des outils et la sédentarisation qui implique l’élevage et l’agriculture.
Selon le climat et les ressources, on ne passe pas d’une période à l’autre, comme on passe à l’heure d’hiver.
Plusieurs sites dans l ‘orne ont révélé de l’importance
En 1968 il a été découvert un gisement paléolithique à Rânes ( voir le musée ), à proximité, c’est le site de Saint-Brice-sous-Rânes qui à livré beaucoup de bifaces en silex mais aussi en grès éocène qui ne se trouve pas sur place. Ces sites étaient occupés depuis le paléolithique moyen 40000 avant J.C.
La table au diable
Ci contre la table au diable situé à coté de Passais la conception ou Passais-Villages depuis 2016.
La Table au diable est un monument datant du néolithique. C’est une allée couverte à entrée latérale mesurant 15,50 m de long sur 4,25 m de large.
Elle est constituée de blocs en grés et granite .Ce site est classé au monument historique depuis 1973. Des fouilles ont été réalisées ainsi qu’une restauration de 1989 à 1991.
La photo a 360° vous permet de voir l’intérieur du dolmen.
Bien que le parking soit petit, vous disposez d’une table de pique-nique.
Il est à noter, que le département de l'Orne est le plus riche de Normandie en monuments préhistoriques.
Avec l’inventaire de 1926. Le département de l’Orne comptait 28 menhirs, 2 ont été détruits, 12 dolmens, 6 ont été détruits, 4 allées couvertes, dont une seule est en bon état, 5 tumulus et 7 pierres à légendes. Dans cette page je vais essayer d’en mettre autant que possible. Au fils du temps.
La pierre des bignes
« Le terme « bigne » dans la région est utilisé pour désigner une bosse. Les trois éminences créées par les trois tumulus constituent ainsi trois bosses, donnant ainsi le nom de Pierre des Bignes.
La légende associée au dolmen a suscité l’intérêt de certains à mener des fouilles clandestines dans l’espoir de découvrir un trésor et des richesses cachés. Cette fascinante histoire vous sera dévoilée à travers notre blog. »
https://orneacoeur.com/legende-de-la-pierre-des-bignes/
Le site est classé aux Monuments Historiques depuis le 4 novembre 1931.
Il n y a pas vraiment de parking, 3 véhicules sur place.
A Habloville, Le dolmen faisait partie d’un groupe de 3 tumulus formant un triangle. C’est le dolmen le plus curieux de l’Orne d’après Léon Coutil,
formé d’une table de 3,25 m de longueur sur 2,95 m de largeur et d’une épaisseur moyenne de 80 cm en granite de la région de Putanges-le-Lac à 6 km. Elle repose sur 6 piliers dont un ne porte pas.
Nous s’avons par J. Chrétien de Joué-du-Plain qu’on y a mis au jour un certain nombre d’objets, mais qui ont disparus depuis. Les premières fouilles daterait de 1780. Il écrit en effet, en 1835, « Les paysans croyant qu’il s’y trouvait de grandes richesses ». Mais dans les fouilles qui ont eu lieu à différentes époques, on n’a découvert que quelques médailles, des haches et coins en silex, quelques petites poteries, un ou deux petits objets qui pouvaient servir de lames. Ce dolmen fut fouillé non scientifiquement, n’ayant aucun compte-rendu en 1843.
Les pierres de la galerie couverte qui conduisait au dolmen étaient encore éparses sur le sol, mais elles ont presque toutes disparu en 1902 pour paver des écuries. En 1944, Le dolmen étant dans la fameuse poche de falaise. un fouillis de matériels allemand y était entreposé, des munitions de tous genres. Pour finir, il servi de tombe.
En 1963, après des prélèvements de pierre par les habitants, des ossements furent mis à jour, Des fouilles furent entreprises par Bernard Edeine, les restes d’au moins de 3 individus furent trouvés.
si contre les photos en 360° de l’intérieur & extérieur du dolmen.
Qu’est-ce qu’un orthostate ?
Le terme orthostate vient du grec orthos (droit) et statos (posé, dressé). En archéologie, un orthostate désigne une pierre dressée verticalement, utilisée dans les constructions mégalithiques comme les dolmens ou les tombes à couloir.
Dans le cas d’un dolmen, les orthostates servent généralement de parois latérales ou de supports verticaux, sur lesquels repose une ou plusieurs dalles horizontales appelées tables. Ces pierres, souvent taillées ou grossièrement équarries, étaient fichées dans le sol pour former une structure stable capable de supporter le poids du toit en pierre.
La Pierre Procureuse
Comme beaucoup de monuments anciens, la Pierre Procureuse est entourée de légendes locales. On raconte que le soir de Noël, la pierre se soulèverait pour révéler un trésor caché… mais qu’elle se refermerait aussitôt si quelqu’un tente de s’en emparer.
Une autre croyance dit que toucher la pierre permettrait d’obtenir la santé.
C’est de là que vient son nom : la « Pierre Procureuse », celle qui « procure »… de la chance, du bien-être et santé, ou peut-être simplement un beau moment en pleine nature.
Ce lieu mystérieux, chargé d’histoire, mérite le détour. Il offre une balade tranquille, une petite connexion avec le passé et peut-être un peu de magie pour ceux qui veulent y croire.
Le dolmen a été classé Monument historique par arrêté le 8 avril 1930, et le terrain autour, dans un rayon de 50 mètres, est lui aussi protégé depuis 1938.
Il y a un parking, 10 véhicules.
Un dolmen au cœur de la forêt du Perche
La Pierre Procureuse se trouve en Normandie, dans le département de l’Orne, sur la commune de Saint-Cyr-la-Rosière, au cœur du Parc naturel régional du Perche. Ce dolmen est situé dans un joli cadre forestier, dans le bois de Gémages. La promenade commence depuis un petit parking, avec de la place pour environ dix voitures. Un panneau indique le chemin à suivre, avec une distance d’environ 300 à 400 mètres à parcourir à pied sur un sentier facile et agréable.
Le dolmen de la Pierre Procureuse a été construit vers 3000 av. J.-C., à la fin de la Préhistoire, pendant le Néolithique. À cette époque, les hommes commençaient à cultiver la terre et à construire des monuments en pierre pour enterrer leurs morts.
Ce dolmen servait de sépulture. Il est formé de trois grandes pierres verticales appelées orthostates, qui soutiennent une table de couverture inclinée. La dalle mesure environ 5 mètres de long, 3 mètres de large, et 50 centimètres d’épaisseur. Malgré les siècles, l’ensemble est encore bien conservé.
Le site est bien entretenu, et des panneaux d’information en français, anglais et allemand expliquent son histoire et son importance.
En arrivant, le visiteur découvre non seulement le dolmen principal, mais aussi plusieurs autres pierres mégalithiques couchées au sol. Cela laisse penser que le site était à l’époque un lieu important, et peut-etre plus vaste qu’aujourd’hui.
Qu’est-ce qu’un dolmen ?
Un dolmen est un ancien monument en pierre, fait de grandes dalles posées verticalement, avec une pierre plate dessus, comme un toit. Il servait souvent de tombe pour des personnes importantes, il y a plusieurs milliers d’années (à la Préhistoire). On en trouve surtout en Europe.